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27 Mai 2009

A deux voix…

13 avril 2009

D’abord, des cordes. Timides, un peu suraiguës, un peu malhabiles. Chercher le La. Tâtonner, tenter. Glisser doucement, louvoyer. A pas de loup, ébauche d’un son, d’une harmonie. Les doigts sur l’archet, sentir l’oscillation qui commence à naître. Presqu’imperceptible. Pourtant présente. Douter. Chercher. Adagio. Lire la suite…

C’est quoi le bonheur?

5 avril 2009

Taggée par Bellâm, je ne pouvais pas refuser…

L’ennui, c’est qu’il faudrait répondre un truc intelligent/émouvant/joli… Et que c’est très difficile sur une question pareille.

Je pourrais dire que le bonheur habite dans les yeux de mon fils, qu’il se niche dans son cou le matin quand je le respire, qu’il est au creux de nos mains entremêlées. Lire la suite…

Rideau

2 avril 2009

Parfaitement bien. Juste ça. C’est si confortable. Bien sûr, il a fallu tâtonner un peu. Trouver des terrains d’entente, des complicités. Avec elles sont venus les rires en cascade, les émerveillements, une petite musique qui commence à se faire entendre. Rythme sourd des battements de mon coeur. Des mots, glissés, murmurés. Le plus bas possible et pourtant tellement évidents, attendus. Des yeux qui brillent, des moments un peu suspendus, minutes filant comme du sucre. J’ai tenté. Je vous ai tenté. Les doigts en mouvements, l’esprit en éveil, des histoires à n’en plus finir. Vous. Vos mots, en retour. Ceux que j’attendais, sans trop y croire. Ceux que je n’espérais pas. Pas tant. Pas comme ça. Sensation étrange que cette osmose entre vous et moi. Cette impression d’être entendue, écoutée. Comme un écho recréé de toutes pièces, se propageant, vibrant loin. Loin de moi. Cotonneuse. Je paresse entre ces lignes, étirant la moindre particule de ce plaisir fou , indicible. Comme au sortir d’un long sommeil. Je n’ai pas eu encore l’occasion de vous le confier. Oui, je peux bien le dire: ces mots cherchés, hors les brumes, choisis, posés, n’ont été que pour vous. Mais c’est surtout moi qui m’en suis repue.
Jouer. Lire la suite…

Le chiffre du jour

31 mars 2009

197

Record battu…

La friandise du mercredi

27 mars 2009

J’ai un boulot trop génial: vous m’enviez je le sais. Globalement, je m’amuse dans ce que je fais, c’est pas toujours facile, ça suppose à la fois une mémoire assez importante (retenir tous les vins goûtés pour savoir en parler plus tard), des muscles (croyez qu’ils se descendent tous seuls les cartons dans la cave ?) et un sens aigu de la relation humaine et du contact avec le client.  Vu que je suis une éternelle bavarde, forcément j’aime bien ça….

Mais faudrait pas croire que c’est de tout repos non plus… Alors, on se console comme on peut, et on s’octroie les petits plaisirs qui passent à notre portée.

Comme la friandise du mercredi. Lire la suite…

Portrait

25 mars 2009

Fragile. Bien plus qu’on ne pourrait croire. La vie en équilibre instable, à sans cesse chercher un point d’accroche, où fixer le regard. Jongleuse permanente. A chercher on ne sait quoi, inlassablement. Et à en être irrémédiablement déçue. Fatalité. Ces bras qui se dérobent, ces instants qui s’enfuient, ces ébauches à jamais fixées en l’état.

Indécise. Impossible d’avancer un pied devant l’autre, sans avoir la tentation de reculer. Le stop avant de sauter par dessus la flaque d’eau, cheval rétif. Tenter le moi sublime. Oser se transfigurer, mais pas tout à fait. Pas encore. Rester encore un peu la gamine malhabile. N’osant pas assumer jusqu’au bout la perte de la chrysalide. Lire la suite…

Inatteignable, lisse, inhumaine

24 mars 2009

Les yeux grands ouverts , toutes lumières éteintes. Elle se dit qu’elle n’aurait pas du. Ca fait maintenant six heures et quarante trois minutes qu’elle a reçu son texto. Six mille cent quatre-vingt secondes que son coeur s’est arrêté de battre. Trois seulement. Il signe la fin de l’histoire  avec trois putain de mots. Quelle ironie. Trois mots pour un début, trois mots pour une fin.

C’est si simple. Je t’aime. Je te quitte. Et entre les deux, du temps volé. Des bribes, en pointillé. Un gâchis. Parce qu’elle y croyait vraiment. Elle avait laissé de côté son armure de rejet, de peur de s’engager, elle avait laissé s’effriter le masque. Elle s’était mise à nu pour lui. Ses bras étaient ses seules frontières, ses mots sa seule croyance. Lire la suite…

Le dialogue (hallucinogène) du jour

23 mars 2009

-Mais tu prends de la drogue, c’est pas possible ?!

-Non Maman, c’est Dora qui prend de la drogue…

 

(sur ce temps là, Chipeur arrive en bicyclette volante et on comprend tout… rusé ce gosse)

Du lard ou du mouton?

21 mars 2009